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« Discussion philosophique et pratique sur la gouvernance partagée »
du 18 février 2025.
Nous avons plongé progressivement dans une des phrases que prononçait Bernard Marie Chiquet :
Tout ce qui n’est pas interdit est autorisé.
Synthèse issu de l’IA : (c’est intéressant mais redondant des fois)
Quelles sont les véritables restrictions dans le cadre de la gouvernance partagée ?
Les restrictions dans le cadre de la gouvernance partagée incluent :
Les domaines d’autorité définissent ce qui est interdit aux autres rôles, permettant ainsi une gestion claire des responsabilités.
Les redevabilités établissent des attentes opérationnelles, mais ne confèrent pas d’autorité exclusive sur les actions à entreprendre.
Les valeurs et limites partagées doivent être formalisées pour garantir que les décisions collectives respectent les principes de la gouvernance partagée.
Comment articuler les rôles et les redevabilités au sein de l’organisation ?
Articuler les rôles et les redevabilités au sein de l’organisation nécessite une compréhension claire des attentes et des responsabilités de chaque membre.
La communication ouverte et régulière entre les membres de l’organisation est cruciale pour ajuster les rôles et les redevabilités en fonction des besoins changeants et des dynamiques de groupe.
Quel équilibre doit-on trouver entre un cadre fixe et la flexibilité dans la gouvernance partagée ?
Il est essentiel de définir des limites claires tout en permettant une certaine souplesse pour encourager l’initiative individuelle.
Un cadre fixe aide à établir des attentes communes et à maintenir la cohésion au sein du groupe, mais il doit être adaptable aux besoins changeants des membres.
La flexibilité permet de répondre aux tensions et aux imprévus, favorisant ainsi l’innovation et la créativité au sein de l’organisation.
Comment gérer les conflits qui peuvent découler de la prise d’initiatives individuelles ?
La prise d’initiatives individuelles peut créer des tensions au sein d’un groupe.
Il est essentiel d’établir des canaux de communication ouverts pour discuter des actions entreprises et des impacts sur les autres membres.
La clarification des rôles et des responsabilités aide à éviter les malentendus et à définir les limites de chaque initiative.
L’utilisation de processus de régulation, comme des cercles restauratifs, permet de traiter les conflits de manière constructive et collaborative.
Quels interdits doivent être identifiés au sein de JDN pour améliorer la gouvernance ?
Il est essentiel de clarifier les interdits pour favoriser la transparence et la confiance au sein de l’organisation.
Les interdits doivent être co-construits par les membres pour refléter les valeurs et les limites partagées.
Une identification claire des interdits permet d’encourager l’initiative individuelle tout en respectant les rôles et responsabilités de chacun.
Comment améliorer l’accessibilité des enregistrements des réunions pour tous les participants ?
la réunion en Détail :
Au départ nous avons exploré les principes fondamentaux de la gouvernance partagée qui résonne en nous avec comme question que je vous invite à vous poser :
Quels sont les principes, les notions philosophique, les valeurs fondamentale qui vous semblent remarquable/important dans les gouvernance partagée ?
A travers la sociocratie, en mettant l’accent sur des éléments clés tels que :
le cercle, comme lieu de prise de décision, où chaque voix est entendue et prise en compte.
Le consentement comme méthode de prise de décision, permettant l’écoute et le questionnement des participants.
L’élection sans candidat, favorisant l’émergence et la créativité
le double lien, qui assure une représentation et une remontée d’informations entre les niveaux hiérarchiques.
La valorisation de chacun.e favorise un sentiment d’appartenance, d’engagement au sein du groupe, de confiance et d’écoute.
Ensuite, Nous avons aborder un des principes clé : « Tout ce qui n’est pas interdit est autorisé ». Voici quelques réaction autour de cette phrase :
ça parle d’anarchie et de liberté, ça invite à la prise d’initiative et à la notion de pouvoir d’agir. Cette phrase souligne l’importance de la co-construction des règles et des limites, permettant ainsi une gouvernance plus inclusive et participative.
Elle peut également engendrer des tensions si les rôles et les responsabilités ne sont pas clairement définis, nécessitant une communication ouverte pour éviter les malentendus
Revenont sur cette phrase en détail : qu’est ce qui est interdit ?
- D’abord la loi, même si on parle aussi de désobeissance civile qui fait qu’on s’autorise collectivement à se mettre hors la loi pour dénoncer justement une loi.
- On peut aussi ajouter les status et le réglement intérieur de l’association ainsi que notre charte et notre cadre de sécurité qui demande de la bienveillance ou le respect par exemple (sans censurer la colère)
- Ensuite si on prend notre constition ont pourrait s’attendre à 3 choses qui pourrait poser des interdits : Les redevabilité des rôles, Les domaines et/ou Les politiques. En holacratie la seule chose qui nous interdit ce sont les domaines ! Pourquoi ? Quand je tiens un rôle, je suis à l’écoute, en vigilance des attendus de ce rôles. J’aime bien ce terme de charge mentale. Rien, dans mon rôle ne doit me dire comment je dois faire les choses, ni combien de fois, ni la récurrence, ni que c’est à moi de le faire. Mais je suis une personne qui capte les tensions relatif à ce rôle. Par exemple, j’ai le rôle poubelle et on attends de ce rôle qu’il sorte les poubelles quand elles sont pleines. Je suis en attention du remplissage de la poubelle pour la sortir quand je sens que c’est le moment ! Pour autant ça n’interdit personne d’aller vider la poubelle !
Seul les domaines interdisent.
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Un ou plusieurs domaines d’autorité sont des actifs, des processus et d’autres choses que le rôle peut contrôler et réglementer de manière exclusive en tant que sa propriété au service de sa raison d’être
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Par exemple, le rôle communication à un domaine : site web. Cela signifie que personne dans l’organisation n’a le droit de modifier le site web sans demander l’accord du rôle communication. C’est pour celà qu’au départ d’une organisation en Gouvernance partagée, c’est intéressant de ne pas écrire de domaine.
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Les politique peuvent interdire aussi en limitant un domaine. Par exemple dans les JdN le rôle modèle socio économique ne peut pas décider seul du budget. Nous avons une politique qui signifie qu’il doit faire une proposition pour une décision au consentement au cercle général et au cercle d’ancrage.
Dans ton organisation, je t’invite à regarder les domaines s’il y en a et de regarder si tu les trouves juste ?
- Qu’est ce que ça change de savoir que seulement les domaines et les politiques interdisent ? Est ce que tu t’inderdisais des choses ou/et est ce que tu interdisais ?
Nos échanges nous ont fait échangé sur des apprentissages et des remarques lié à ce sujet :
- la personnification du rôle ou ont a tendance à identifier une personne à son rôle et c’est elle qui doit tout faire et c’est elle qui devient la référentes entière de ce rôle.
- Ne pas écrire de domaine permet vraiment de ressentir et s’ajuster plutôt que de controler. On regarde ou ça gratte avant d’interdire.
- Personnellement, j’ai souvent tendance à dire que ça c’est de ma redevabilité pour empêcher quelqu’un.e d’améliorer ou de critiquer ce que je pouvais faire. C’était pas juste.
- Ca permet aussi à d’autre de prendre des iniatives qui pourrait aider mon rôle. Mais ça peut aussi créer des tension et à la mise en place de régulation
- Et quid des notions bugétaires. Est ce qu’il y a des interdits ? Il nous semble que sur les notions de budget c’est défini par les premiers liens.
- Dans la constitution il y aussi une partie sur la prise d’initiative et de la façon dont cette prise d’initiative est autorisé et juste : Via la raison d’être d’un rôle on peut prendre des iniative qui enfrain nos règles communes mais on a le devoir de le communiquer et de traiter les tensions qui pourront émerger après la prise d’initiative.
Cette discussion nous fait prendre de la hauteur sur une notion philosophique qui est à quelles servie est la gouvernance et comment nous apprenons :
- ça permet de mettre au centre le fait que c’est la gouvernance qui s’adapte aux humains et non l’inverse.
- Avec la méthode japonaise de XXX (@GeorgesComby je ne connais pas le nom de ta méthode), en première étape, je découvre, je commence à m’approprier les processus, et ensuite ils sont ancré en moi et je peux même les transformer.
- On a besoin de cadre au départ et les process permet ce cadre.
J’ai construit cette atelier avec cette référence : Les bases de l’Holacracy : Comprendre les redevabilités - Sémawé