Tas d'argent : célébrer l'abondance et la répartir équitablement

les principes du « tas d’argent », ou de la « coresponsabilité financière »

Economie du don, de la contribution :

L’économie de marché organise la méfiance et la pénurie :

  • budget & argent à tout prix => profit, intérêt et dette
  • le consommateur et le producteur négocient le prix => domination/oppression et frustration .

L’économie de la contribution célèbre et diffuse la confiance & l’abondance :

les contributeurs participants donnent une participation financière consciente, pour payer les frais engagés, et permettre aux organisateurs de partager les surplus (dons reçus - frais engagés) entre eux afin de pouvoir de continuer à offrir leur service à d’autres.

les contributeurs organisateurs « offrent » leurs services, puis se répartissent « en conscience » les surplus (dons reçus - frais engagés) entre eux pour subvenir à leurs besoins vitaux

Processus du « tas d’argent » : la coresponsabilité financière

  1. avant le tas d’argent, inviter chacun à réfléchir à ses besoins (minimum vital, confort)

  2. En cercle, avec tous les organisateurs-contributeurs impliqués

  3. Une fois connu ou estimé le « Tas d’argent disponible » : afficher le total des dons reçus et les frais engagés => tas d’argent disponible = total dons - total frais

  4. durée indéterminée (de 10mn à 9h selon Dominique Barter)

  5. Commencer par remercier et célébrer l’abondance

  6. Continuer par un temps optionnel de partage des besoins de chacun
    (mini vital, confort) => en écoute profonde : ni clarification, ni réaction

  7. Répartir le "tas d’argent disponible selon 2 règles simples :

  • chacun est légitime pour déplacer toute somme d’argent
  • ça finit quand plus personne n’a d’objection => consentement
  1. optionnel : passer en concordance : comment passer collectivement à un WAOU
  2. Célébrer à la fin

sources :

https://cerclesrestauratifs.org/wiki/Coresponsabilité_financière

synthèse Chat GPT (prompt : Dominic Barter, Tas d’argent)

La notion de « tas d’argent » est une méthode développée par Dominic Barter dans le cadre de la coresponsabilité financière lors d’événements. Voici les points clés concernant ce processus :

  • Concept : Les organisateurs de l’événement s’assoient autour de la somme d’argent donnée par les participants. Chaque organisateur a le droit de déplacer tout ou partie de cette somme pour parvenir à un accord sur sa répartition.
  • Distinction : Une attention particulière est portée à la différence entre gratitude (qui peut être exprimée verbalement) et besoin financier (qui représente ce qu’une somme d’argent peut faciliter pour la personne qui la reçoit).
  • Variantes : Plusieurs variantes ont été expérimentées, notamment :
    • Les organisateurs dans un cercle intérieur et les participants dans un cercle extérieur.
    • Une version où un observateur peut entrer dans le cercle intérieur pour s’exprimer ou contribuer à la répartition.
  • Durée : Le processus peut varier en durée, allant de 20 minutes à 9 heures, selon les événements.

Cette approche vise à créer un espace de dialogue et de répartition équitable des ressources, tout en prenant soin du bien-être matériel de tous les participants impliqués.

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J’ai découvert et expérimenté ce processus en 2020, lors d’un séminaire des trois écologies qu’on avait co-organisé et énergisé à 8 personnes (1/2 journée pour vivre le processus) et encore cette année suite à une co-animation à 3 (1h pour vivre le processus), c’est à chaque fois génial à vivre, je recommande cette approche pour revisiter son rapport à l’argent, en simplicité, légèreté, humour et amour :slight_smile:

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Je comprends bien le fonctionnement pour un évènement ponctuel.
Est ce que la possibilité de laisser une partie pour pouvoir démarrer un nouveau projet existe ? Ou on distribue tout et les futurs frais sont à engager par les futurs contributeurices organisateurices ?

j t’invite à revoir le point 6 :

ça inclus à mon sens, sans le spécifier, la mise en réserve pour un projet

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pour l’avoir vécu cela a tout son sens, de toute façon c’est une proposition offerte au centre, et le groupe se laisse écouter, résonner, ressentir

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