L'art d'être avec les autres & l'art de l'exclusion (Priya Parker) :

dans son livre « l’art d’être avec les autres », Priya Parker nous propose dans le 2e chat-itre une pratique paradoxale : « La Liste des Invités: La Bonté de l’Exclusion »

l’idée de « fermer les portes » peut sembler contre-intuitive, et pourtant, Parker affirme que l’inclusion à tout prix est un symptôme de problèmes plus graves, notamment le manque d’engagement.

une proposition en 4 temps :

  1. météo, avec quoi j’arrive
  2. lecture individuelle du résumé du chat-pitre
  3. dialogue génératif
  4. feedback (aimé, affecté, appris) et feedforward (élans et prochaines actions)

et en teasing, le résumé du chat-pitre qui fera l’objet d’une co-lecture générative
(source : L'art d'être avec les autres, de Priya Parker - Podcast à Livre Ouvert)

La Liste des Invités: La Bonté de l’Exclusion

L’idée de « fermer les portes » peut sembler contre-intuitive à une époque où l’on nous dit que « plus on est de fous, plus on rit ». Mais Parker affirme que l’inclusion à tout prix est un symptôme de problèmes plus graves, notamment la confusion sur l’objectif de la réunion ou le manque d’engagement envers celui-ci.

  • L’Exclusion Réfléchie est Généreuse: Inviter des personnes « en trop » (les « Bob » de la réunion) même si elles sont charmantes et ne nuisent pas activement, détourne l’attention du véritable objectif et des personnes clés. Exclure, dans ce contexte, c’est redéfinir envers qui et envers quoi vous faites preuve de générosité – vos invités prioritaires et votre objectif.
  • Prioriser le Public Cible: Une réunion politique multigénérationnelle a refusé des invitations supplémentaires pour ne pas diluer la connexion entre les 40 leaders principaux. De même, pour un projet de construction d’une nouvelle ville au Brésil, des observateurs ont été invités, non pas comme des « Bob », mais parce que leur enthousiasme serait bénéfique à un stade ultérieur, et le format de la réunion a été ajusté en conséquence (deux cercles concentriques de chaises).
  • L’Exclusion Active la Diversité: Contrairement aux idées reçues, l’exclusion délibérée peut en fait activer la diversité. Le Judson Manor, une communauté de retraités qui a invité des étudiants de conservatoire de musique à vivre avec eux en échange de services, est un exemple éloquent. En limitant l’admission à ces deux populations spécifiques, ils ont créé un environnement où la différence d’âge était non seulement présente mais stimulée, menant à des bénéfices mutuels. Priya Parker elle-même a observé cela dans son travail de médiation, où les discussions les plus profondes avaient lieu dans des groupes spécifiquement définis par un conflit (Noirs/Blancs, Juifs/Arabes), plutôt que des groupes « multiculturels » plus vagues.
  • La Taille des Groupes Compte: Il n’y a pas de formule magique, mais des tailles idéales émergent selon l’objectif:
    • Groupes de 6: Propices à l’intimité et aux échanges profonds.
    • Groupes de 12 à 15: Suffisamment restreints pour la confiance et l’intimité, mais assez grands pour la diversité d’opinions.
    • Groupes de 30: Souvent difficiles à gérer. (Information non directement explicitée mais inférée du texte sur d’autres tailles)
    • Groupes de 150: La taille naturelle d’une « tribu » où chacun peut encore rencontrer tout le monde avec un effort.
    • Les Marées Humaines: Au-delà de 150 personnes, le but n’est plus l’intimité mais l’énergie paroxystique d’une foule immense (festivals, Coupe du monde).
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si ca vous parle, si ca vous questionne, vous pouvez aussi poser ici, en commentaires, vos questions, vos feedbacks, vos feedforward

C’est intéressant !
C’est un peu la JOMO des relations, intentionnalité vs opportunisme.
Ça me fait penser à un article qui disait que quand on se sent seull, il faut résister à la tentation de rechercher n’importe quelle interaction, mais décider de prendre un temps de qualité pour soi, avoir confiance que le sentiment de déconnexion est à l’intérieur et non entre soi et les autres.
Et l’idée que lorsqu’on a été conditionnéh à manquer, on a une pensée de scarcité qui pousse à s’investir dans ce qui est présent et disponible même si c’est pas très bien, parce qu’on ne s’attend pas à ce que quelque chose de bien arrive, et on a peur que même les choses pas top disparaissent. Dans ce cas c’est important de se contrôler pour ne pas investir son énergie dans ce qui ne convient pas en fait, et qui pourrait nous rendre indisponible pour une vraie opportunité.
Toujours less is more

Je cherche des relations où on se voit en vrai, alors ça me conforte dans l’idée de renoncer aux visios et ne pas venir :slight_smile:

1 « J'aime »

Intéressant merci @AmayaAubert

Attention, suite à une proposition intéressante, je ne pourrai commencer qu’à 12h30 => je viens de décaler de 15mn : debut à 12h30, fin à 14h (je pourrais rester jusqu’à 14h15 avec ceux qui le souhaitent)

Bonsoir Georges,
Juste un petit mot pour te dire que je me connecterai mais que je serai en voiture probablement. Je ferai de mon mieux pour suivre sans garantie totale.
Merci pour ta proposition.
Bises
Marie

@LaetitiaMeignan @aube on est en ligne

en japonais, Ichi-go ichi-e : « une fois, une occasion »

Chérir la nature irremplaçable d’une rencontre, d’un instant, spécifique, singulier

voila ce que j’avais prévu, en introduction, et qui a résonné, rayonné… durant cette séance.
C’est aussi ce que j’en retiens, en conclusion.

nous étions 2, nous avons choisi de ne rien tracer, pour apprécier ce temps, en douceur, intimité et profondeur :

« Voyageur, le chemin
C’est les traces de tes pas
C’est tout ; voyageur,
il n’y a pas de chemin,
Le chemin se fait en marchant
Le chemin se fait en marchant
Et quand tu regardes en arrière
Tu vois le sentier que jamais
Tu ne dois à nouveau fouler »

Antonio Machado

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Désolée je nous ai loupé.es, perdu dans les stratosphères filiales et précieuses et rares interactions qui ont débordé sur le prévisionnel…merci en tout cas pour la proposition, sa tenue…et les quelques traces qui l’ont suivie. Espoir de douceur et profondeur en ce lieu pour cultures à venir ?