Holaspirit évolue en profondeur vers une version "teal"

Holaspirit, qui est au départ une application dédiée à la pratique de l’holacracy et qu’on utilise en interne, évolue vers une version “teal” c’est à dire qui puisse s’adapter à différentes pratiques de gouvernance horizontale (holacracy, sociocratie, hybrides…), en choisissant ses options.

A noter également leur intention d’améliorer les fonctions associés nécessaires à la bonne marche d’une gouvernance (gestion des projets et actions, gestion des RH, des documents…), ainsi que l’intégration d’application externe.

Voir la présentation en pièce jointe

Malheureusment c’est pas Open source

Pour ceux qui sont déjà sur holaspirit, une version test est disponible. Pour les autres je sais pas.

Leur stratégie est de se developper par le biais de partenaires prescripteurs. Ils vont notamment lancer un cycle de conférences sur les nouvelles formes de gouvernance. Nous avons un rdv de partenariat le 20 septembre, voir ce qui est possible d’envisager.

Romain, @protype numérique

@AdrienCheype

@Romain Vignes Quelques critères peuvent être dégagés pour éprouver une raison d’être.Cette dernière doit être :

  • Simple

  • Synthétique

  • Différenciante

  • Stable

  • Inspirante

  • Adaptable

  • Crédible (ancrée dans le vécu)

  • En correspondance avec les ODD (Objectifs du Développement Durable définis par l’ONU)

  • Inclusive des parties prenantes

Questions débattues en séance :

  • Quelles parties prenantes sont à considérer pour définir la raison d’être ?

  • Quelles sont les contre-indications à définir une raison d’être ?

  • Quelles méthodes existent pour mesurer la pertinence d’une raison d’être ?

  • N’y a-t-il pas un risque juridique si l’on inscrit la raison d’être dans les statuts ?

  • Quel peut être l’apport des technologies de l’information dans le process de définition de la raison d’être ?

À télécharger

Rapport « L’entreprise, objet d’intérêt collectif » de Jean-Dominique Senard et Nicole Notat [123 pages; PDF; 2,80 Mo]

J’aimerai que tu définisses la raison d’être de l’UDN

Quels sont les avantages et inconvénients du montages scoop de l’UDN ?

Quels sont les critères de pertinences ?

Est-ce que la raison d’être est mentionné dans vos statuts ?

Que pense les juristes de votre montage juridique ?

L’association de fait, quel avantages / inconvénients ?

J’aimerai avoir un éclairage sur le statut juridique des sociétés à mission

Il serai peut-être intéressant de développer une Cercle réflexif sur le sujet

Actualités loi pacte :

https://www.actualitesdudroit.fr/browse/affaires/societes-et-groupements/21882/loi-pacte-l-interet-social-et-la-raison-d-etre-des-entreprises

Loi PACTE : l’intérêt social et la « raison d’être » des entreprises

24 MAI 2019 - GUILLAUME CARTERET

La loi PACTE dispose que l’entreprise doit désormais être gérée dans son intérêt social, en prenant en considération les enjeux sociaux et environnementaux de son activité. Elle peut même se doter d’une « raison d’être » dans ses statuts.

L. n° 2019-486, 22 mai 2019, art. 169 et art. 176, JO 23 mai

En droit des sociétés, la nouveauté majeure de la loi PACTE est incontestablement la modification des articles 1833 et 1835 du code civil (L. n° 2019-486, 22 mai 2019, art. 169).

En effet, si un certain nombre de dispositions légales se référaient déjà à « l’intérêt » de la société, ainsi que la jurisprudence de la Cour de cassation (notamment en matière d’abus du droit de vote), ce concept devient un impératif absolu de bonne gestion de toute société par l’ajout d’un alinéa à l’article 1833 du code civil : « La société est gérée dans son intérêt social […] ».

En plus de consacrer l’intérêt social, le législateur confère une réelle place aux enjeux sociaux et environnementaux. Ainsi, l’alinéa qui est ajouté à l’article 1833 dispose que « La société est gérée dans son intérêt social et en prenant en considération les enjeux sociaux et environnementaux de son activité ».

Si tout dirigeant doit désormais prendre ses décisions en ayant conscience de ces enjeux, ni la nullité de la société ni la nullité des actes et délibérations des organes de la société ne saurait être recherchée pour inobservation de l’alinéa 2 de l’article 1833 du code civil car l’article 1844-10 du code civil est modifié afin d’exclure cet alinéa 2 : « à l’exception du dernier alinéa de l’article 1833 ».

Il est à noter que la loi ne définit pas la notion d’intérêt social car « Les éléments nécessaires pour déterminer si une décision est ou non contraire à l’intérêt social dépendent en effet trop étroitement des caractéristiques, protéiformes et changeantes, de l’activité et de l’environnement de chaque société ». Il s’agit là donc plus de consacrer sur le plan législatif la gestion de l’entreprise, qui passe par la poursuite de ses intérêts propres et non ceux de personnes particulières.

la modification de l’article 1835 du code civil permet aux sociétés qui le souhaitent de se reconnaître une « raison d’être », qu’ils pourront inscrire dans leurs statuts (L. n° 2019-486, 22 mai 2019, art. 169). Le législateur a donc suivi le rapport « l’entreprise, objet d’intérêt collectif » (J-M Senard et Nicole Notat) qui indiquait que la notion de raison d’être peut être définie comme « l’expression de ce qui est indispensable pour remplir l’objet social ».

Avec cette « raison d’être », le législateur créer un nouveau statut juridique : celui de société à mission (L. n° 2019-486, 22 mai 2019, art. 176). Ce dernier dispose que les entreprises peuvent publiquement faire état de leur qualité de société à mission uniquement si elles respectent certaines conditions dont celle que « ses statuts précisent une raison d’être, au sens de l’article 1835 du code civil ».

Le fait que ça ne soit pas opensource ne s’aligne pas avec la RE de cultiver les communs : nous avons de notre côté fait le choix de favoriser des approches opensources, quitte à bricoler dans un premier temps une solution qui fait l’affaire dans l’état actuel de notre gouvernance. Je comprends l’aspect rapidement opérationnel et pragmatique : tout est une question de stratégie et de priorité interne… Se fédérer pour qu’émerge un commun outil numérique adapté aux gouvernances à pouvoir partagé me paraît une piste tout aussi intéressante pour les organisations souhaitant cultiver les communs.

Tout à fait d’accord pour l’Open Source. Maintenant, si on doit malgré tout utiliser un logiciel propriétaire, ce qui importe c’est de connaître la gouvernance : est-ce qu’il est possible qu’un individu malveillant dans l’organisation puisse faire en sorte qu’il y ai du code espion ou bien des fuites ou reventes de données personnelles ? Ou bien l’introduction d’algorithmes secrets qui influent sur le comportement du programme.

Si on sait que l’entreprise est saine, bien gérée par des personnes bienveillantes, c’est déjà autre chose. Le choix du propriétaire étant généralement lié au modèle économique qui peut être aussi un gage de pérennité du projet.

Pas évident un partenariat avec un businnes model privateur :frowning:
Si pas code ouvert à mon avis il faut toute les autres choses :
-La raison d’être
-Le fonctionnement de leur gouvernance
-Leur système économique
-L’utilisation des donnés qui nous demandent et la possibilité de les effacer à tout moment
Bref pas simple de passer de la peur à la solidarité !

un article bien intéressant de mon ami Samuel sur son super blog
https://ll-dd.ch/une-solution-le-dessein-ethique/

et….la revue durable : dernier numéro …un bijoux
https://www.itopie.ch/capitalisme-de-surveillance-un-dossier-complet-dans-la-derniere-revue-durable/

@MAURIZIO intéressant tes informations, il serai intéressant que tu fasses un résumé de ces informations ou que tu lances un cercle de réflexion sur le sujet en créant un framapad, qu’en penses-tu ?

Salut. Merci pour vos retours et réflexions ! Pour répondre en partie: holaspirit fonctionne en holacracy et leur gouevrnance est donc consultable (me demandez pas où mais ça doit se trouver), et comptez sur moi pour les titiller sur l’open source et pour dire que sans ça on ira jamais très loin dans la coopération avec eux :wink:

Pour répondre à Bruno sur notre raison d’être, notre montage juridique…c’est un vaste sujet qui demande un gros travail. On est en chantier interne pour mettre à plat une gouvernance de l’archipel qui réunit UdN, JdN, Hum. Dès que c’est un peu plus avancé on communiqueras dessus, mais je peux pas prendre ce temps maintenant surtout si c’est en plein changement (les infos risques de bougés rapidement). Merci de ta compréhension

Question pour mieux cerner vos besoins à ce niveau : quelle est aujourd’hui votre utilisation d’Holispirit ? Décrire les cercles qui composent l’achipel UdN/JdN/Hum ? Je n’ai pas l’impression que vous faites de la gestion de projet avec.
Je n’ai pas trouvé rapidement un équivalent libre à Holaspirit. Il existe toutefois Glassfrog qui a certaines fonctionnalités gratuites et une API libre pour y récupérer les infos et les réutiliser avec d’autres services.
Ce serait super de pouvoir proposer membres de la plateforme de pouvoir désigner/visualiser leurs cercles directement dans leurs espaces respectifs !

Salut Adrien. La seule alternative libre que je connaisse (à part d’utiliser des tableaux excel ou autres) c’est Open My Organisation, développé par l’un des membres de Instant Z (n’est pas @YvanSchallenberger ). Pour te rendre compte il faudrait qu’on te donne un rôle sur holaspirit: on s’en sert pour visualiser les rôles, les ajuster…et ça sert aussi pour l’opéraionnel sauf que la version actuelle était assez pauvre alors on faisait sur trello, là ça semble déjà bcp plus fonctionnel, donc ça pourrait nous permettre de nous passer de trello et d’avoir bcp plus de simplicité dans notre gestion de projet

Super je connaissais pas Open My Organization. Il a l’air également de permettre l’organisation de réunion et la gestion de projet. J’ai essayé de créer un compte mais il y a eu un bug.

Faudrait en effet comparer les fonctionnalités des deux.

Hello, Nous utilisons Open my organisation, un système de partage de fichier, de la messagerie et zoom pour la visu et c’est top. Si vous avez des questions sur OMO, je suis open…

Il faudrait voir avec David Dräyer d’instant Z, c’est lui qui s’occupe de OMO. Mon avis, il nous faudrait partir sur un modèle MVC, avec un moteur fondé à minima sur les concepts Cercles/Rôles/Tensions pour permettre une variabilité dans les modèles de gouvernance partagée, de façon à y brancher plusieurs vues dessus : j’aimerai beaucoup intégrer tout ça à Nextcloud, qui me paraît la meilleure solution de portail collaboratif opensource à ce jour. Il y’a un github obsolète de OMO ici : https://github.com/DavidDrayer/OpenMyOrganization ; ça pourrait être une base de travail, on en papote à la réunion si tu veux. Ca me paraît contre-productif d’attendre que Holaspirit réinvente la roue en créant un outil de gestion de projet, il vaut mieux se brancher sur des outils opensource qui le font très bien et sur lesquelles des milliers d’heure de dev ont été déversés…

Une réflexion : il ne suffit pas que l’outil soit opensource, le process doit l’être aussi… il me semble important que la communauté contributrice au développement soit dans une pratique du commun. J’ai déjà bossé avec des communautés fermés faisant de l’opensource (ex: Scratch), ça équivaut quasi à du propriétaire. Et de mon point de vue, on est encore loin d’une pratique complète du commun dans nos communautés (partage notamment de tous les fichiers sources, produisant les vidéos, les pdf, etc. ; versement des contributions avec consentement explicite et éclairé sur la licence, etc.).

Réflexion bis : il me paraît plus efficient vu l’enjeu des outils numériques de se doter d’une vision panoramique et architecturale de l’ensemble des outils numériques alignés RE à articuler les uns aux autres. C’est l’angle d’approche qu’on adopte dans notre organisation, et qui pourrait s’aligner avec la RE de l’archipel *dN.

Si vous voulez jeter un coup d’oeil notre jardin du léman est ouvert sous O.M.O
http://openmyorganization.com/organisation.php?id=83

@RomainVignes Je précise que Holaspirit ne fonctionne pas elle-même en Holacracy !
Ils nous proposent aussi un partenariat. J’aimerais bien en discuter avec toi.