Des lectures inspirantes que j'avais envie de partager avec vous

Je reviens de 2 jours 0 Nancy ou avaient lieu les assises nationales sur l’innovation publique.

2 coups de cœur à vous partager :

  • Rencontre avec Lindsay Cole, fondatrice du laboratoire d’innovation publique de Vancouver, au Canada. Elle nous a parlé de la saisonnalité de l’innovation, et qui nous a invité à la reconnexion avec le vivant. Depuis j’ai découvert plusieurs articles de cette femme lumineuse, je vous en partage un que je trouve particulièrement intéressant sur les thèmes des dominations et des empêchements :
    Danser avec les paradigmes au rythme de Lindsay Cole
  • Rencontre avec Norbert Alter, sociologue des organisations et de l’innovation, il a également écrit sur le don et contre-don. Voici une interview intitulée « L’engagement ne se décrète pas, il se cultive », un petit clin d’oeil à nous tous jardinier.ères :stuck_out_tongue_winking_eye:
  • https://www.youtube.com/watch?v=bSKUR3cfu4g

1 article très intéressant « Comment se réconcilier dans ce monde de brute » qui fait un point sur les différentes méthodes de gestion des conflits.
https://www.la27eregion.fr/comment-se-reconcilier-dans-ce-monde-de-brutes/

Bonne lecture

5 « J'aime »

Incroyable !!! Génialissime !!!
Merci Marie.

  1. Je n’ai pas résisté à aller voir la bouille de cette incroyable et géniale Lindsay Cole


    J’ai sauté de joie tout le long de ces lectures d’une densité rare.
    Avec un point de questionnement sur le sens de la case « professionnalisme perfection… » colonne de gauche Impassibilité émotionnelle, dernier paragraphe. Je dois être super formatée :)…ou être un peu myope ou timide ; besoin de clarifier

  2. Rencontre avec Norbert Alter, toujours intéressant. J’y retrouve les travaux de Yves Clot et c’est bienvenu.

  3. A nous les conflits ! C’est top ! Au boulot !

Voir l’essai de Miguel Benasayag « Eloge du conflit »
Dans les sociétés occidentales hyperformatées, l’idée même de conflit n’a plus de place. Les conceptions de la vie commune tendent vers l’intolérance à toute opposition. Le minoritaire doit se soumettre à la majorité et, de plus en plus, contestataires et dissidents semblent relever de l’" anormal ".
Dans cet essai iconoclaste, Miguel Benasayag et Angélique del Rey explorent les racines et les effets délétères de cette idéologie. Analysant les différentes dimensions du conflit – entre nations, dans la société ou au sein même de l’individu –, les auteurs mettent au jour les ressorts profonds de la dérive conservatrice des sociétés postmodernes. Ils démontent aussi bien les illusions de la " tolérance zéro " que celles de la " paix universelle " : nier les conflits nés de la multiplicité, ceux dont la reconnaissance fait société, c’est mettre en danger la vie. Le refoulement du conflit ne peut conduire qu’à la violence généralisée, et l’enjeu auquel nous sommes tous confrontés est bien celui de l’assomption du conflit, " père de toutes choses " selon Héraclite.

Et encore Yves Clot « Le prix du travail bien fait » qui valorise le conflit comme levier de qualité et coeur au travail

https://shs.cairn.info/le-prix-du-travail-bien-fait--9782348057854?lang=fr

  1. et cerise sur le gâteau je trouve ceci, le pendant du CNFPT pour la fonction publique https://nosservicespublics.fr/
2 « J'aime »