Bonjour; Je vous partage ici une note sur la notion d’archipel, rédigée par Claude Henry. Notion de plus en plus souvent utilisée pour donner forme à des coopérations inter organisations, qui prend sa source dans la pensée d’Edouard Glissant.
Cool, hâte de voir ton haricot magique
@Rolmain vignes Un archipel fabrique un équilibre subtil entre le désir de chaque île de garder son histoire, ses références, son fonctionnement (son identité-racine) et l’autre désir de la même île de se lier avec d’autres pour faire plus que ce qu’elle fait seule (construire son identité-relation), il faut penser d’abord une posture, puis des outils adéquats .Quand un archipel démarre, surtout dans une certaine urgence, il faut juste travailler la reliance et produire le minimum de contenu (Efficacité); ===> L’identité racine UDN serai à communiquer, quelle posture je prends quand je parle à l’autre pour que le message soit compris par tous et éviter les luttes d’ego. Travailler la reliance entièrement d’accord. Qu’est-ce qui nous relie, à préciser…? Si on parle d’île, c’est la mer qui nous relie, le vent véhicule nos pensées. Définition d’archipel : Un archipel1 est un ensemble d’îles relativement proches les unes des autres. La proximité se double le plus souvent d’une origine géologique commune, en général volcanique.
Cette notion est utilisée en géographie pour désigner un mode d’appropriation spécifique de l’espace entre des éléments isolés entretenant des liens importants et primordiaux.
Je suis bien d’accord avec toi bruno! c’est en cours, j’espère que bientôt nous serons en mesure de clarifier tout ça
Qu’est-ce qui va faire que je vais choisir de rester sur une île ou de monter dans un bateau pour visiter d’autres îles ? Et en même temps il est utile parfois que des personnes s’occupent de rester sur une île pour l’entretenir … ou pas. Celui qui butine d’île en île peut apporter des inspirations et aider à la reliance, voir soutenir ponctuellement un rojet sur une île. Et en même temps il est aussi important que parfois des personnes cultivent une île pour en identifier toutes les ressources et permettre le développement de concepts, ce sont les experts, les spécialistes. Et donc comment allier à la fois l’ouverture sur les autres îles sans se disperser, comment contribuer avec efficacité en préservant l’énergie liée aux déplacement d’île en île et comment contribuer au mieux sur son île en utilisant les savoir-faire des autres îles ? Comment choisir entre toutes ces possibilités ? Pour ma part, cette question que je me pose presque tous les jours depuis 5 ans, je vois que j’ai les réponses en moi. Mettre de la clarté en moi (sur mes besoins) pour faciliter mes choix et mes décisions en lien avec ce que je veux vivre, en lien avec ce qui est important pour moi. Merci pour ce texte sur l’archipel que j’ai beaucoup aimé et que j’ai partagé … dans mon île. Bien à tous.
Intéressant cette aspiration à l’archipel qui veut construire à la fois de l’altérité et du partage, de l’enrichissement mutuel.
Peut-être pouvons nous également nous enfermer dans une forme d’idéalisme, de vouloir le beurre et l’argent du beurre, un peu comme avec le glocalisme. Des MacDo avec des préparateurs utilisant des produits frais, bios et locaux…!
Peut-être, faut-il accepter que les îles isolées et autarciques ont leur richesse, leur place. Que dans un monde limité, il faut savoir renoncer (à de vieux héritages, à des innovations salutaires mais pas populaires…), savoir perdre et en définitive mourir.
Finalement, cette dynamique conquérante dont nous faisons trop souvent preuve, et le signe du reptile apeuré encore bien vivant en nous humains. Nous avons beau brandir de beaux principes, nous sommes rattrapés par nos instincts. Et c’est peut-être ceux-là qu’il faut observer, étudier, apprivoiser, pour fabriquer de l’altérité et de l’équité, plutôt que de trop vénérer notre Conscience…? Travailler notre ombre, nos angles-morts