je partage ici une facilitation graphique d’un atelier qui s’est tenu au learning show de Rennes début octobre. Le thème de l’autoformation n’est pas nouveau bien sûr : elle est au coeur de notre communauté. Lorsque je regarde l’image, je me dis que nous pourrions progresser sur l’évaluation, l’accompagnement et la valorisation. Je vais laisser murir ces questionnements en moi. Et vous, qu’est-ce qui résonne pour vous si ça vous dit de le partager ?
évaluation : comment sortir des évaluations, traumatisantes sans doute pour la plupart d’entre nous à travers un système éducatif “punition / récompense” ?
accompagnement : oui là il y a sans doute des habitudes d’humilité à prendre, je ne parle que de moi.
valorisation : et oui comment reconnaitre la valeur d’une compétence utile pour moi et pour les autres et pour le monde ? comment la distinguer d’une compétence reconnue socialement mais destructive et mortifère ?
Pour le dessin (facilitation graphique) j’ai un peu de mal à en comprendre le sens, l’intérêt.
Merci @YannLeBeguec tu en pense quoi ?
yeahhh j’adore l’intention de retrouver de l’autonomie dans nos apprentissages, c’est ce que je comprends quand je vois ce besoin au cœur du dessin. Sans (in)jonction, ni obligation, juste à son rythme, là où c’est joyeux. Quant au chemin, numéroté de 1 à 5, je le vois comme un soutien à le vivre à plusieurs, comme dans les JDN, en osant solliciter les jardinier-es pour recevoir du soutien, de l’ inspiration, de l’accompagnement (1 et 2). Au-delà, je pense que c’est indispensable que de s’offrir de la “réflexivité”, des feedbacks, des temps méta au service de nos apprentissages, pour voir ce que je ne vois pas, pour accéder aux angles morts de mes postures, comportements, actions, encore faut-il être entraîné-es à les exprimer et à les recevoir. Et pour moi, une évaluation (bien/mal, notation, superlative, etc…) telle que je l’ai apprise durant mes 18 années d’école/études, ne m’apporte plus du tout de satisfaction, ne m’aide pas dans mon évolution et ne me relie pas au vivant ni à l’impact de mes contributions. Je préfère largement entendre un feedback, de l’anglais to feed = se nourrir, comment l’autre est-ille nourri-e en retour, comment suis-je nourrie (ou pas) en retour des actions de l’autre? en vérifiant que chacun-e est prêt-e à vivre ce feedback, ces retombées, cette relecture.
Donc oui pour nous muscler sur ce terrain d’évaluation/valorisation/reconnaissance